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« Aux âmes bien nées la valeur n’attend pas le nombre d’années ». Dans le cas échéant, tentés serions-nous de dire « le talent n’attend pas le nombre d’années ». Cette sagesse tirée du Cid de Pierre Corneille peut à lui seul résumer la trajectoire fulgurante de cet enfant âgé de 6 ans seulement et en classe de CP appelé Bébé Kinio. Celui qui est identifié à l’état civil comme Mbela Matha Djibril Glenn ne cesse de démontrer sa capacité à haranguer les foules avec la danse comme seul matériau de gloire. En ce début de mois de février, GMTme est allé à la rencontre du créateur de la danse « Elle est où? ». 

Accompagné de son papa, Bébé Kinio nous parle de lui. « Mes parents m’ont nommé Mbela Matha Djibril Glenn et je suis un danseur membre du groupe de danse Afro Mabe dont je suis la mascotte. Grâce à mon papa chorégraphe-danseur depuis son enfance, j’ai commencé à danser à l’âge de 3 ans », dit le jeune garçon. 

En effet, Bébé Kinio avoue être sur les traces de son père, dont le nom de star est d’ailleurs très proche du sien, « Zepekinio ». Même passion, même histoire dans la danse, pour lui, il est face à un don hérité de son papa. « Je sais que c’est un don hérité de mon père. Il m’apprend à danser vu que lui-même il sait danser et il a aussi commencé à l’âge de 3 ans jusqu’à présent. C’est ma grand-mère qui dit souvent ça », explique-t-il tout souriant, avant d’ajouter cependant qu’il aime aussi le football. 

Une joie à revendre 

Interrogé sur ce qui lui plait vraiment dans la danse, le jeune homme a évoqué deux point, la joie et le voyage. Pour Bébé Kinio, danser c’est bien. Mais ce qui est encore mieux, c’est le plaisir que son groupe et lui procurent aux personnes qui les regardent danser. Mais Bébé Kinio veut surtout explorer d’autres scènes. « Je rêve d’une sortie du pays avec mes aînés pour représenter notre pays le Gabon. Je veux qu’on sache qu’au Gabon, il y a un jeune qui peut faire mieux si seulement on a un bon soutien », confie t-il. 

Bébé Kinio et ses partenaires de danse © D.R.

Pas de danse pendant l’école

C’est ce que nous apprend Bébé Kinio sur la manière dont il concilie la danse, sa passion et l’école. Conscients que l’école reste une priorité, considérant notamment son jeune âge, ses parents ne lui laissent pas trop le choix que d’organiser son emploi du temps. « Pas de danse pendant l’école. Je danse que le vendredi après les cours. Sauf si il y a une prestation. Même là papa refuse souvent si j’ai les devoirs », dit celui qui danse aussi bien le Djazzé, l’afro, le bôlô, la Ntcham, le Zyeute, l’Abasha, que les danses traditionnelles. 

GMTmesons-nous, vivants !

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