Plus de 4 millions d’avortements à risque auraient été pratiqués en Afrique ces dernières années. Au Gabon, près de 44 % des femmes auraient subi leur premier avortement avant l’âge de 20 ans. Pour différentes raisons, certaines femmes ne souhaitent pas poursuivre leur grossesse et décident d’avorter. Une décision qui peut avoir de lourdes conséquences sur la santé des femmes, comme l’explique le Dr Diarra Nouhoum.

Le verdict est sans appel, l’interruption volontaire de grossesse (IVG) encore appelée avortement, médicamenteuse ou chirurgicale, pratiqué dans un centre de santé ou non, est toujours à risque. « Il y a toujours des risques de complications, aussi minimes soient-elles », explique le Dr Diarra Nouhoum, au micro de L’Union qui indique notamment que « Certains curetages peuvent augmenter les risques de faire une fausse couche ou d’infertilité ».
Certains curetages. Le gynécologue fait allusion ici aux curetages jugés « agressifs », parfois pratiqués au– delà du nombre de semaines recommandées par les médecins pour avoir recours à un avortement, ou des curetages successifs réalisés à des intervalles très courts. Le rapport « Déterminant de l’avortement au Gabon », indique que, 1 femme sur 8 a décidé d’avorter parce que ses naissances étaient trop rapprochées.
Une situation qui expose celles qui le pratiquent, à des risques de complication telles que l’hémorragie, les infections, des lésions de l’appareil génital et des organes internes, perforation de l’utérus dans le pire des cas. Par ailleurs, à côté des risques d’infertilité, il convient aussi de rappeler le risque de mortalité dus aux avortements à risque.
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