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Le nouveau rapport mondial de l’OnuSida sur la pandémie de VIH/Sida pour le compte du Gabon a révélé une forte concentration de contamination chez les femmes et adolescentes de plus de 15 ans en fin 2019. Le rapport fait mention d’une estimation de contamination féminine 2 fois plus élevée que chez les hommes, dont la moitié seulement (53%) ayant accès au traitement antirétroviral. Ce qui met en exergue la précocité sexuelle de la jeune fille/femme au Gabon. 

L’OnuSida a publié un nouveau rapport mondial sur la pandémie de Sida. Le rapport note la stagnation du progrès et la perte des avancées déjà enregistrées du fait de la Covid-19. Au Gabon 51 000 personnes vivaient avec le VIH/SIDA en fin 2019. La situation épidémiologique est particulièrement alarmante pour la jeune fille et femme. 

En effet, selon le rapport, environ 33 000 femmes et adolescentes de plus de 15 ans vivent avec le VIH Sida contre 16 000 chez les hommes de la même tranche d’âge. À l’instar de nombreux pays au monde, les femmes étaient deux fois plus touchées que les hommes au Gabon en fin 2019. Et selon les chiffres, seules 17314 parmi ces dernières suivaient un traitement antirétroviral, soit 53 %. 

Cette forte concentration de la charge virale chez la gente féminine met en exergue la précocité sexuelle de la jeune fille/femme au Gabon. Un pays dans lequel il n’est pas rare de rencontrer des filles de 15 à 18 ans, voire moins ayant déjà porté une grossesse au moins une fois. La nouvelle génération de la femme gabonaise a-t-elle une aversion pour le préservatif? « Je n’aime pas le préservatif. On ne ressent pas bien… », a-t-on souvent entendu dans les couloirs.       

Par ailleurs, les chiffres pourraient refléter des inégalités sociales et nuisibles entre les deux sexes. On pourra noter en substance la prostitution, la violence sexuelle, la pauvreté pouvant entraîner la vulnérabilité des femmes et des adolescentes. 

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