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S’il est de notoriété publique que la capitale politique du Gabon Libreville a été fondée par des esclaves libérés, il semblerait que cette information ne traduirait pas la réalité. C’est en tout cas ce qu’a revelé Bernard Le Nail dans son œuvre intitulée « Explorateurs et grands voyageurs bretons », où il affirme que ce serait Louis-Édouard Bouët, un Brestois qui en serait le vrai fondateur.

L’histoire est le récit de ce qui s’est passé autrefois, nous rappelle Frédéric Meyo Bibang, historien gabonais, décédé le 21 novembre à l’âge de 83 ans. Une assertion qui trouve toute son essence dans la présentation des matériaux qui permettront aux générations futures de connaître leur passé et les fondements de leur histoire. Toute chose qui a donc conduit l’écrivain français à retranscrire une vérité enfouie dans les méandres de l’oubli.

En effet, dans son œuvre intitulée « Explorateurs et grands voyageurs bretons » Bernard Le Nail révèle que contrairement à l’ensemble d’informations transmises aux apprenants sur la genèse de Libreville, ce ne serait pas des esclaves libérés qui fondèrent notre capitale administrative et politique mais plutôt un Brestois au nom de Louis-Édouard Bouët. Né à Brest en 1808, est un des membres de l’influente famille Bouët.

Selon l’auteur de cette aventure inouïe dans les Afriques, alors chargé de reprimerla traite négrière dans l’ouest du contient noir, Louis-Édouard Bouët décide d’améner un village où il devrait reloger l’ensemble des esclaves libérés. En guise de symbole d’une rupture avec le passé ponctuée de servitude des peuples noirs, il donnera le nom Libreville. Un nom qui restera gravé dans la mémoire des premiers habitants de ce village devenu capitale après les indépendances.

 C’est donc fort de son action sur la destinée de toute une nation que les premiers administrateurs gabonais, en tête desquels, Léon Mba Minko, vont ordonner le maintien du nom du Brestois dans la désormais place forte du commerce à Libreville Mont-Bouët. Qui serait donc le lieu de la genèse réelle de Libreville. Son fondateur Louis-Édouard Bouët meurt le 10 septembre 1871 à Maisons-Laffitte sous le nom Bouët-Willaumez. Un second patronyme issu de son père adoptif.

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