Les gorilles sont les plus grands des primates vivants et probablement les plus impressionnants. Ils sont plus proches de l’Homme, après les chimpanzés et les bonobos et détiennent également des groupes sanguins présentant d’énormes similitudes avec les nôtres. Seulement cette famille des hominidés est aujourd’hui menacée d’extinction tant qu’aucune mesure n’est prise pour assurer la survie de leur population.

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) affirme que les gorilles de plaine de l’Ouest d’Afrique courent un danger d’extinction depuis 1990. Parmi les causes de celle-ci on peut citer la déforestation, responsable de la destruction de l’habitat des animaux, les maladies, notamment Ebola ainsi que la chasse, le braconnage. Ces facteurs éloignent les gorilles de leurs milieux naturels, les exposant ainsi à une « mauvaise alimentation », et aux maladies, qui entraînent à bien de pires des cas, la mort.
Plusieurs spécialistes et organismes travaillent afin de préserver la survie de ces êtres vivants. C’est le cas de la fondation Aspinall qui œuvre pour la sauvegarde et la réintroduction d’espèces menacées dans leur environnement naturel. C’est notamment avec l’appui du ZooParc de Beauval du Loir-et-Cher en France, et en coopération avec le gouvernement gabonais que la fondation œuvre pour un programme de réintroduction des gorilles dans un environnement naturel.
Le but ici est de protéger les gorilles en les faisant « vivre dans une région qui était auparavant leur zone de vie naturelle » ce qui devrait également permettre leur « repeuplement ». C’est d’ailleurs dans cette optique, rappelons-le, que le Gabon a accueilli le 24 juin 2019 dernier Kuimba et Mayombe, deux femelles gorilles âgées respectivement de 9 ans et 12 ans dans son Parc national des Plateaux Batéké.
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