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Découvert au travers du personnage Hortense dans des courtes vidéos publiées sur le réseau social Instagram. Pernelle s’est depuis mise à la danse, une passion qu’elle pratique depuis son jeune âge. Elle nous en dit plus sur elle et l’art qu’elle pratique.

Peux-tu te présenter? 

Hello, moi c’est Pernelle aka PRNL aka Energizer. J’ai 24 ans, je vis en France et je suis étudiante en fin de cycle master digital commerce et je danse depuis toute petite. 

Les gens t’ont découverte au travers de ton rôle de Hortense, comment as-tu commencé avec les vines? 

Il y a eu la vague des vines en 2013 si je me rappelle bien, une période bien drôle mais qui est loin derrière moi maintenant. J’ai toujours dansé aux spectacles de fin d’année, dans les groupes socio culturels, aux fêtes de famille bref partout quoi. Et c’est quand je suis arrivée en France que j’ai commencé les vidéos de danse sérieusement. Ça a commencé avec le clip “leggo” de Vicky R et c’est parti comme ça 

Comment et quand se fait ton entrée dans le monde de la danse?  

Comme je le disais j’ai commencé à danser depuis bien longtemps mais j’étais très loin des réseaux sociaux. A l’époque j’avais même mon groupe de danse au lycée, puis j’ai commencé à danser seule. 

J’ai pris confiance en moi et c’est monté. Après c’est en me familiarisant aussi avec les réseaux sociaux notamment Instagram que j’ai eu réellement l’envie de bien faire dans le visuel, de belles vidéos, de belles photos, de beaux concepts. Et j’ai eu la chance d’être entourée d’artistes en tous genres pour m’aider ! 

La danse, un passe-temps ou tu veux en faire ton métier? 

La danse est et restera ma passion. Je veux travailler dans autre chose mais ça n’empêche que je veux continuer de faire évoluer ma passion à côté. Avec les études, j’ai quand même pu faire beaucoup de choses au niveau de la danse depuis quelques années. Donc je ne compte pas m’arrêter là, j’ai encore quelques objectifs à atteindre.

Les vidéos avec de bons concepts, la création de chorégraphie, la direction artistique des entrées de mariage, bref si encore trop de choses à perfectionner !

De Vicky R à Bramsito, Niska et également Dj Arafat, comment se sont déroulées ses collaborations? 

Il y en a pour qui j’ai été directement contactée et d’autres qui me sont tombés dessus par hasard. Je me suis souvent retrouvée au bon endroit et au bon moment grâce à ma bonne étoile mais c’est également par le travail. Je prends beaucoup soin de mes réseaux sociaux (surtout Instagram) et il faut le dire, aujourd’hui c’est un peu le cv d’un danseur.

Toutes mes collaborations se sont bien déroulées, et je ne compte pas m’arrêter là 👌🏾

Peux-tu dire que les opportunités pour les danseurs sont plus aisées en France qu’au Gabon ? 

Ça dépend desquelles. J’ai eu beaucoup d’opportunités avec des artistes gabonais comme j’ai pu en avoir aussi d’autres pays. Après il est clair que voyager t’apportera toujours beaucoup plus d’opportunités, surtout en France parce que la danse Afro en ce moment est beaucoup plus respectée qu’avant. Tout le monde veut apprendre. 

Mais, même en restant chez toi, tu peux faire de grandes choses ! 

C’est quoi le plus dur dans ce que tu fais? 

Le plus dur dans ce que je fais est de rester productive et régulière. Je suis quelqu’un de très perfectionniste et je me donne du mal dans ce que je fais, je prends donc beaucoup de temps pour mes projets et je peux rester beaucoup de temps sans rien sortir juste parce que je n’ai pas le coup de cœur pour un son par exemple, ou encore si je n’ai pas des vêtements intéressants. En plus de ça je ne suis pas patiente donc ça ne m’aide pas du tout. 

Aussi, c’est de concilier travail, cours et danse. Ça, c’est le plus gros défi de mon année! Être organisée et aimer ce que tu fais c’est la clé. 

En tant que Gabonaise, quelle place occupent les danses de chez nous (jazzé, ntcham, zyeute…) Dans ton activité? 

Même loin de là où je vis, je n’ai jamais cessé d’apprendre les nouveaux pas de Ntcham, j’en mets dans presque toutes mes vidéos ou chorégraphies, et j’ai la chance de côtoyer de très grands danseurs de jazzé ici en France donc j’apprends toujours. Ntcham, jazze, zyeute, ces danses ne me lâcheront jamais

En décembre 2020 tu as organisé ton 1er workshop. Comment s’est il déroulé ? Quelles ont été les difficultés rencontrées ? 

C’est le chorégraphe Rodney Spays qui l’a organisé, c’était un workshop de 3 cours et je faisais partie des profs. Tout s’est bien passé, j’aurai aimé avoir plus de temps pour transmettre le plus de choses possibles mais on s’est bien amusés ! 

Il y avait du monde et j’ai été très bien accueillie. C’était hyper chaleureux, la maison quoi.

J’ai un événement en tête que je souhaite organiser afin de réunir tous les danseurs de Libreville, de tous âges, faire en sorte que notre art aussi prenne la même ampleur que d’autres pays, notamment celui où je vis en ce moment. Soyez PRÊTS ! 

Un dernier mot ?

APPELEZ MOI POUR LES CHORÉGRAPHIES DE VOS MARIAGES VOUS N’ÊTES PAS PRÊTS.

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